Chef-d’oeuvre du cinéma Holywoodien, tragédie par excellence.
Jim (James Dean), adolescent désaxé, en quête de virilité et d’acceptation, dans une nouvelle ville où, semble-t-il, tout est une question d’honneur et de rivalité.

Un film qui évoque une palette de sujets :
•l’abandon (familial et amical) ressentit entre autres par le jeune Platon et qui le conduira à sa perte. Jim abandonné dans une nouvelle ville ou il déserte alcoolisé au début du film.

•La virilité : une quête que mène Jim, pour échapper au schéma de son père qu’il n’arrive pas à comprendre, il finira par pleurer à ses genoux devant la mort de son ami (montrant alors toute sa sensibilité, et laissant paraître enfin ses émotions et sa « vulnérabilité »)

•La famille. Il faut noter que le film offre une vision assez novatrice pour l’époque de la famille : ce n’est pas celle d’où l’on vient, mais c’est celle que l’on se choisit (Platon idolâtre Jim, comme s’il était son père). Vision qui peut sembler un peu niaise aujourd’hui je vous l’accorde, mais dans les années 50 la famille est, dans l’idéale américain, un ensemble solide et stable. De plus, le film met un point d’honneur à montrer toutes les difficultés et les conflits qui se créent au sein du foyer familial notamment au moment de l’adolescence.

•L’amour, sentimental entre Judy et Jim. Attention ce n’est que mon avis, ( je vous vois venir), le film laisse suggérer une sorte de passion sentimentale de Platon envers Jim.
et le manque d’amour familial (Judy cherche l’amour de son père froid et distant)

•La violence (la violence humaine : l’attaque au couteau, laissant Jim obligé de se défendre face à la provocation de ses persécuteurs. Et la violence des jeux poussés à l’extrême (scène de la voiture)

•Enfin La mort : comme prédit dès le début du film dans la scène de l’observatoire (la fin de la vie).

Réduire ce film à un teen movie serait pour moi une grosse erreur. C’est un film sombre, et philosophique. Une critique sociale qui a encore des échos aujourd’hui. Il s’adresse à tous.

Point négatif, le jeu assez mauvais de certains comédiens, face à un James Dean qui n’a jamais été aussi bon.

llovedren
9
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le 17 juin 2023

Critique lue 28 fois

llovedren

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