You're tearing me apart!
Film culte de Nicholas Ray, Rebel Without a Cause est un film à l'image de son héros, le légendaire James Dean, et du jeune Jim Stark qu'il incarne : il ne sait pas où aller, comment y aller,...
le 18 août 2011
31 j'aime
4
"Premier teen movie", "rôle phare de la trop courte carrière de Dean", "film témoin d'une génération perdue"....
On peut en lire des conneries sur La Fureur de Vivre. Ce film n'est rien d'autre qu'un gros nanar mal filmé (faux raccords de ouf), mal joué (James Dean est mauvais, oui, oui, même s'il est mort la meme année, il n'empêche qu'il est mauvais) et ultra mal écrit (Hey, mon mec vient de mourir dans des circonstances atroces mais pouf j'ai tout oublié en 10 minutes !).
Dès le début, il y a un truc qui pique : James Dean a 24 ans et ça se voit ! Il est censé jouer un jeune minot ado de 17/18 ans mais c'est juste ridicule. Et le second truc qui pèche c'est qu'on a eu la mauvaise idée de demander à Nathalie Wood de jouer dans le film... La sainte nitouche par excellence avec une gueule de mulot que tu as envie de baffer toutes les 10 secondes tellement t'as l'impression qu'elle va se mettre à chanter !!!
La photographie d'une génération en perdition, ou je ne sais quelle ânerie, est à mettre au placard tellement le ton est désuet et complètement obsolète. Mais même pour l'époque hein ! C'était déjà vieux et complètement cliché en 1955. Les rares petits moments qui pourraient laisser place à de la sincérité ou de l'émotion sont totalement désactivés par, au choix, le jeu de Dean, la face de mulot, des dialogues sans crédibilité ou la musique, objet atroce qui vous arrache les tympans.
L'histoire part dans tous les sens si bien qu'on ne parvient même pas à comprendre ce qui motive les personnages à faire ce qu'ils font. Il n'y a aucune subtilité dans l'écriture de leur caractère et leur famille. En fait, les trois ados principaux ont soit des parents de merde, soit pas de parents, comme ça cela résout la question. L'un est un faux rebelle qui boit du lait pour noyer sa colère, l'autre un timbré schizo mal aimé et la dernière une petite écervelée qui n'aiment pas popa et moman (et qui a une sacrée gueule de mulot). Même si je suis assez adepte du credo "c'est souvent de la faute des parents", là ça manque un chouïa de psychologie quand même. Sérieusement, même de comptoir, j'aurais pris.
Bref, La Fureur de Vivre, qui n'a de fureur que le nom tellement c'est chiant, n'est à mon sens culte que parce que son acteur principal est mort jeune dans des circonstances tragiques. Je ne lui trouve aucune puissance ni aucune fulgurance sur le sujet de l'adolescence
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Notre Blourèthèque et Films vus en 2015
Créée
le 19 juil. 2015
Critique lue 1.5K fois
28 j'aime
15 commentaires
D'autres avis sur La Fureur de vivre
Film culte de Nicholas Ray, Rebel Without a Cause est un film à l'image de son héros, le légendaire James Dean, et du jeune Jim Stark qu'il incarne : il ne sait pas où aller, comment y aller,...
le 18 août 2011
31 j'aime
4
Les films sur les adolescents en rupture avec le monde des adultes ne datent pas de John Hughes ou des gâteaux à la pomme. On est en plein dedans, mais dans un film bien plus dramatique que les...
Par
le 26 oct. 2010
31 j'aime
1
"Premier teen movie", "rôle phare de la trop courte carrière de Dean", "film témoin d'une génération perdue".... On peut en lire des conneries sur La Fureur de Vivre. Ce film n'est rien d'autre qu'un...
le 19 juil. 2015
28 j'aime
15
Du même critique
Le film qui m'a fait découvrir les sot-l'y-laisse. Donc 10/10. Bon trève de plaisanterie, je me dois de rédiger une "vraie" critique d'Amélie Poulain. Après l'avoir vu 5 fois, je crois que je m'en...
le 24 sept. 2011
200 j'aime
41
Totoro est sans doute mon Miyazaki préféré (avec Ponyo). Certes, il en a fait des plus classieux (Porco Rosso), des plus fouillés (Chihiro) ou des pleins de messages (Mononoké) mais celui-ci...
le 27 juin 2011
188 j'aime
57
Le film démarre comme un clip de MTV, avec de la musique merdique et la caméra qui tremble. Il n’y a pas de dialogue, juste des cons qui sautent à moitié à poil en buvant de la bière (yeaah on se...
le 16 mars 2013
162 j'aime
39