Encore une petite pépite ramenée au jour par Rano84, et je l'en remercie (http://www.senscritique.com/liste/BLOG_IL_ETAIT_UNE_FOIS_DES_FILMS_FANTASTIQUES_vos_notes_vos/318486). Cette Galaxie de la terreur est un nanar des années 80, et j'avoue sans conteste que ce sont mes préférés. Sûrement parce qu'ils me renvoient à mon heureuse enfance, à l'époque où j'étais jeune et beau, où...
Humm Humm
Reprenons.
Ce film a donc tout ce qui fait le label "années 80" : les coiffures, les costumes (qui ressemblent un peu à ceux des Ghostbusters), les décors, la photographie si... colorée, les sons (les lasers rouges qui font un Tiou tiou très aigu), la musique (au synthé, s'il vous plaît !), les trucages par surimpressions et les créatures en latex, l'actrice à poil en train de se faire féconder par une sorte de chenille gluante (si j'ai bien compris, mais je ne garantis pas l'exactitude des informations, je n'ai pas tout compris)...
... et, par-dessus tout, en guise de cerises sur le vacherin, de jeunes Robert Englund et Sid Haig.
L'histoire mélange allégrement science-fiction et horreur : le cocktail était déjà réussi dans Alien, pourquoi ne pas le réitérer. Une expédition spatiale part pour une quelconque planète pour savoir ce qui est arrivé à une expédition précédente qui s'y est fait décimer. La routine. Bien entendu, ils vont se faire massacrer les uns après les autres, pour la plus grande joie du spectateur ébahi.
La partie SF est la plus réussie, à mon avis. Les scénaristes ont fait un certain effort sur l'ambiance générale, avec ce "Maître" à la tête rouge lumineuse, c'est sympa comme tout. la partie horreur est un poil en dessous, mais l'ensemble se laisse voir avec plaisir. On peut même y voir un précurseur de Prometheus, mais en nettement mieux.
Alors, bien entendu, c'est un nanar. Les dialogues sont idiots, certaines scènes sont incompréhensibles, l'enchaînement entre les séquences obéit à une logique plus qu'approximative et le jeu des acteurs est... expressif ?
A noter qu'au générique, parmi les "production designers" et réalisateur de la seconde équipe, on trouve un certain James Cameron. Forcément, participer à un tel film, ça ouvre des horizons.
Avec tout cela, honnêtement, qui peut refuser de voir un tel film ?