Du couscous au poisson quoi!
Voilà! Un nom pompeux pour quelque chose de bien, mais de simple et qu'on comprend assez vite. Finalement, le titre n'est pas si mal choisi...
L'histoire est belle, les acteurs aussi, les personnages touchants et criants de vérité, mais après basta! Que c'est long que c'est long que c'est long! Ne parlons même pas de la scène finale qui maintient un suspense insoutenable : la soirée va-t-elle être gâchée, pour s'arrêter comme ça d'un coup. Ce genre d'effet de style peut être très réussi mais c'est comme pour tout : Picasso savait très bien dessiner. Et bien là, ça me fait l'effet du mauvais élève qui ne savait pas comment terminer son histoire alors il l'a arrêtée là. Je suis peut-être trop classique, mais il me semble le schéma de base : situation initiale, élément perturbateur, situation finale, ça n'est pas si bête que ça. Et que de temps en temps, il serait bon de le respecter.
Quant à la "performance" de danse du ventre de Hafsia Herzi(par ailleurs éclatante)...pardon à toutes les danseuses orientales!
Ceci dit, le film est humain et vrai. Et si c'était là tout le but d'Abdelatif Keschiche, alors nous pouvons lui rendre hommage.