Capra s’essaie à la démesure d'un von Sternberg mais se perd dans des intérieurs peu propices au développement d'une réelle tension.
Capra s’essaie à la démesure stylistique de von Sternberg. Et au moins sur le plan du design, il faut dire qu’il fait sans doute un peu mieux. Ce n’est pas tant qu’on assiste à une orgie de décors, c’est surtout qu’ils sont particulièrement riches et soignés. On remarque également quelques trucs que le réalisateur au niveau du montage emploiera par la suite (« je me souviens » « je rêve… »).
Pour le reste, c’est bien trop statique : une fois que la Stanwyck est tenue captive, toute l’action patine, jamais les enjeux et les conflits reliant l’Américaine et son général chinois n’offriront un semblant d’évolution.
Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers
——————————————————————
À retrouver sur La Saveur des goûts amers :
En rab :