André Hugon est principalement connu des cinéphiles du monde entier pour avoir été le premier réalisateur d'un film parlant en France. Il est aussi le metteur en scène de La Grande Passion, une romance se déroulant autour et dans le monde de l'Ovalie, du club de rugby du Stade Toulousain en particulier. Bon l'intrigue sentimentale n'a vraiment rien d'excitante ou d'extraordinaire, rien que du très banal si ce n'est donc que les personnages masculins font partie pour la plupart du club de rugby de Toulouse et de l'Équipe de France. On s'ennuie rapidement en voyant ce long-métrage et même les scènes de match et d'avant-match, celles-ci sont filmées dans un style proche du documentaire car tournées sur le vif lors de vraies rencontres (on voit d'ailleurs les gens faire signe à la caméra !), ces scènes alternent le bon et le moins bon avec certes de l'inventivité mais sans réalisme. Les décors (signé Christian-Jaque dans un style Art Nouveau) et paysages ne peuvent pas changer grand-chose au constat. À voir essentiellement parce qu'il s'agit à la fois d'une curiosité et d'une rareté, ce film ayant longtemps été porté disparu les intertitres, génériques et bande-son ayant même été refaits.