La Guerre des espions par Pascoul Relléguic

Par le réalisateur du Sadique aux Dents Rouges, ce film est encore plus débile et incohérent. Si un semblant d'histoire se construit au début, à partir de la moitié, c'est fini, c'est total freestyle. A la différence de Philippe Clair, l'humour repose sur les jeux de mots alambiqués ("j'ai du mettre les piles côté face" and co), le non-sens et les références inaccessibles ; disons que c'est un peu plus intellectualisé (!), avec des effets expérimentaux de blagues visuelles à bases de phylactères surajoutés à l'image ou d'inter-titres à l'humour insondable.

Au début j'étais navré, puis je me suis laissé prendre au jeu, puis ça m'a un peu lassé, et enfin je suis retombé dedans quand ça a commencé à partir dans tous les sens. C'est donc à voir pour sa culture ciné, véritable OFNI tourné par de probables héroïnomanes hallucinés (y'a toute une séquences de défonce généralisée à ce produit) qui a le luxe de nous refiler du Philippe Castelli (l'ex-vieux des grosses têtes), totalement dans le ton général.