Impossible de faire un résumé cohérent, tant tout est le contraire se côtoie dans ce chef d’œuvre des studios IFD. En (très) gros, une bande de nanas se donne rendez-vous dans 1 an pour partager leur butin doré. Mais à la fameuse date, il n'est plus question de partage (ne me demandez pas pourquoi, j'ai une petite idée, mais elle n'est jamais clairement explicitée dans le film). Et donc tout naturellement, des ninjas interviennent, une chasse au diamant s'organise, puis tout le monde en a après une carte, avant qu'une des héroïnes ne se fasse greffée une arme multifonction à la place du bras dans une cabane perdue sur la plage, et que finalement, tous nos protagonistes (et même plus) se retrouvent à Sin City pour se foutre sur la gueule dans un assaut à la Fort Alamo. Je vous épargne les détails pour faciliter la compréhension, dont c'est la principale tâche du spectateur zélé. Bah oui, tout est réalisé et monté n'importe comment, il en va de soi.
On a assiste donc aux rencontres d'une galerie de personnages corsés, entre Dynamite Woman qui explose avec son bâton de feu le moine Shaolin le plus minable que j'ai vu, une sorte de super-héroïne toujours en tenue flashy, un cowboy errant qui chercher la VENGEANCE, un garde du corps qui évoque Hard Gay, la Déesse des Combattantes, et j'en oublie des kilos qui se croisent, se trahissent, se réconcilient dans un joyeux foutoir. N'oublions pas non plus les légions de sbires dont l'armée finale est un vrai patchwork de costume (y'a des sortes de militaires fantômes du KKK). Et la petite touche finale, à savoir des inserts de scènes entières des 7 Magnifiques, sans aucune raison (à part de gonfler un peu plus le nombre de persos inutiles).
On rigole beaucoup, et souvent dans La Guerre des Gangs, tant les situations loufoques et inaccessibles à la logique s'enchainent régulièrement. Il m'est d'ailleurs difficile de me souvenir de tout ce qui m'a marqué hier soir, tant le taux de connerie est chargé. Un bon signe.