Nous ne sommes pas loin du chez d’œuvre, en attendant bien plus que dans de nombreuses palmes d'or acquises à bon marché du festival de Cannes!
J'ai trouvé dans ce film tout ce que je cherche au cinéma;
Une histoire propre à l'évasion: l'auteur de la BD à l'origine du film s'y ai reconnu, tant mieux. On s'évade: passant d'un orphelinat à la guerre, puis à la nature, puis dans un bien étrange hôpital de guerre digne des décors d' Harry Potter.
On ne prévoit pas la suite, jusqu'au bout et à l'ultime pirouette ( attendez bien la fin des images)
Mais aussi une leçon de vie à petites touches fines et réalistes: l'amitié, l'amour côtoient le racisme, la tolérance, la guerre et la mort......et j'en oublie.
Le film ne donne jamais de leçons, il les provoque! C'est tellement bien fait, bien dit.
Le cadre de la jeunesses y est largement dépassé, c'est la vie et la mort dans toute leur pureté et leur dignité ( et l'inverse).
J'ai quant à moi( même si je dis un grand merci aux acteurs ) eu l'impression que Yann Samuell le metteur en scène aurait réussi avec n'importe quelle équipe pourvu qu'elle soit bien choisie.
Il y a là de très grandes scènes qui mêlent l'enfance et la mort, la beauté et la bêtisé humaine de façon inoubliable.
Je ne voudrais pas oublier certains cadrages, une utilisation des couleurs, des contrastes qui m'ont fait penser aux tableaux de Le Nain. Je vous l'ai énoncé: de l'art!
Si vous ne cherchez pas dans le cinéma que de l'amusement ( mais on s'y amuse et c'est une prouesse), si pour vous il s'agit d'un art, ne ratez pas la guerre des Lulus, il vous manquerait un maillon de la chaîne!