Guère épais
La Guerre des Miss... Ben, c'est un peu la guerre perdue de Patrice Leconte dans sa tentative de reconquête du cinéma comique français. Ok, on a vu pire, mais quasiment rien n'est amusant... Et même...
le 10 sept. 2015
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Patrice Leconte avait-il un arriéré d'impôt? A-t-il confié "La guerre des miss" à un gratte-papier? Comment expliquer que le cinéaste ait commis une comédie si calamiteuse et si indigne de lui?
Sur la base d'un scénario éculé, évident et vulgaire comme un nanar, Leconte réalise une comédie dans laquelle Benoit Poelvoorde, tête d'affiche "bankable" semble se morfondre, visiblement peu concerné et inspiré par un emploi où il excelle généralement mais qui, ici, flirte avec la vacuité.
Le village de Charmoussey engage Franck Chevrel, l'enfant du pays et comédien à Paris, parait-il,
pour coacher, en professionnel, les jeunes filles du coin, en vue de l'ancestral concours de miss qui oppose la commune à sa voisine rivale.
Le sujet aurait pu faire un Clochemerle satirique. Il n'émane de cette chronique rurale que méchanceté et mépris: villageois péquenots, conseil municipal crétin et miss locales boudinées dans des tenues à la Deschiens.
Leconte force le trait et ses personnages caricaturaux sont tous des archétypes du nanar, celui des années 70 et 80 qui plus est. Le cinéaste va même jusqu'à imaginer une pathétique bluette (et le happy-end qui va avec) avec son ex (Olivia Bonamy, belle mais cantonnée dans un rôle parfaitement commun et sans matière). J'en passe et des meilleurs.
Créée
le 15 oct. 2024
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Attention grosse bouse!!! Qu'est venu faire Poelvoorde dans cette galère ? Patrice Leconte semble comme pas mal de réalisateurs français de sa génération complètement à côté de son cinéma. Il faut...
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