Un couple, Roméo et Juliette, un enfant malade, Adam. La vie de famille. Combat. Tenir le coup. A deux et à trois. Les amis et l'hôpital. Isolement. Soins intensifs.
La réalisation est étonnante et libre. Des plans fous avec du bruit, la caméra qui suit avec difficultés les acteurs et des scènes de folies peu réalistes. Mais cela ne dérange pas au contraire, ça apporte un style particulier.
Les musiques, tous les styles, de Vivaldi à Jacqueline Taieb pour finir avec Laurie Anderson, qui entraîne le spectateur du début à la fin. J'en retiens deux particulièrement celle de la scène où elle court dans les couloirs de l'hôpital avec les mouvements de la caméra et celle de la scène de l'annonce aux proches de la maladie, Vivaldi.
Ce film est prenant. Une voix off nous accompagne. Attachante. Les images sont belles et montrent la réalité difficile de cette maladie. Une histoire vraie où seuls ces héros, Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm, peuvent nous transmettre autant de sentiments. La guerre contre cette maladie mais aussi la guerre de savoir s'aimer et rester à deux.
Mais la guerre avec chansons, fous-rire, amour, champagne et famille.
"Et bah moi j’ai peur qu’il devienne aveugle, sourd, muet, nain, pd, noir et qu’il vote Front National."