On est fort parce qu'on est américains.
Un film dans lequel les américains sont les bons et les russes sont les vilains.
Un résumé peu prolixe pour un film pas tellement plus subtile retraçant une période de la guerre froide. Période que l'Amérique du Nord n'a décidément pas encore digéré (à cause de leur défaite au Vietnam, peut-être).
Un film politisé, donc. A la façon américaine. Sans recule, sans objectivité, avec pour seul souci esthétique la beauté patriotique et pour seule toile de fond la motivation de "casser du Russe" (puisque comme dans tout bon film américain, et encore aujourd'hui apparemment, on fait un amalgame entre Russe et communistes).
Il est... navrant de voir à notre époque encore, un film reposant tout son scénario sur des (je cherche le mot...) opinions qui volent au raz des pâquerettes, un film sans absolument aucun recule historique cherchant encore aujourd'hui à déterminer "qui qui a commencé" le jeux éternel de la guerre.
Un film navrant avec des acteurs américains navrants de caricature (ce qui ne les empêche pas de mener leur rôles avec passion, ça se voit) sans subtilité, sans intérêt autre que celui de passer le temps. Seul bémol à ma critique acerbe, le très bon Philip Seymourr Hoffman. Le plus tempéré de tous. Le plus sage et le plus cynique.
En somme, on ne sait pas si le film est une daube à cause de tout cela, ou si c'est la situation historique à laquelle il fait référence qui l'était (ce qui est très probable...).
Je lui mets 2 pour l'effort fait concernant le choix des jolies filles à gros seins du films. Seul intérêt. Et très maigre, vous conviendrez.