J'ai regardé La Haine, à nouveau.
« Jusqu'ici, tout va bien, jusqu'ici, tout va bien ... »
Contexte différent ; si la première fois, je découvrais Kourtrajmé, cette fois je le faisais découvrir à ma petite sœur. Grands dieux. J'ai tout de même eu l'estomac retourné, et la cervelle laminée. Le film ne m'en a semblé que plus violent, cinglant. Et j'ai reconnu Magimel et Kassovitz, que je n'avais pas vu lors de mon premier visionnage.
Que celui qui ose dire que ce n'est pas un incontournable soit lapidé par des grêlons gros comme des cerises.
Y'a encore trop de souvenirs, sur ce film, putain. J'aurais aimé l'apprécier comme ce qu'il est ; une pure merveille, une sorte de trésor, v'voyez ?, un putain de bon film aux tripes enflées et débordantes. Mais je ne le vois que comme … Oh, cela doit peu vous intéresser. Les déboires de ma vie dite « sentimentale » ont peu de valeur et peu de couleurs.
Toujours est-il qu'il reste un film de référence