La haine attire la haine, j'ai vu ça dans La Haine

Hubert, Saïd, Vinz. Trois caïds de la cité des Muguets. Si Ferris Bueller a eu sa folle journée, ces trois-là l'auront aussi. Lendemain d'émeute, bavure policière, Abel Ichaha. Tout ceci sonne malheureusement encore très (trop?) actuel. Réalisé en 1995 par un Matthieu Kassovitz encore inconnu et propulsant au rang de super stars ses trois acteurs (dont Vincent Cassel, le plus connu des trois) grâce à son prix de la mise en scène à Cannes et son césar du meilleur film. Rien que ça. Mais le film mérite amplement ce statut de film culte, car il a porté une génération. En noir et blanc, avec des dialogues plus que communs (oui, aujourd'hui on prononce des gros mots, c'est comme ça) et plus que cultes ("c'est à moi qu'tu parles là, c'est à moi qu'tu parles ?"), Kassovitz signe ici son chef d'oeuvre. Performance des acteurs incroyables, photographie et mise en scène hors pair, je n'ai pas grand chose à dire sur ce film.

CFournier
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les plus belles claques esthétiques, Les meilleurs films sur l'adolescence et Les meilleurs films coup de poing

Créée

le 27 juin 2016

Critique lue 243 fois

Coline Fournier

Écrit par

Critique lue 243 fois

D'autres avis sur La Haine

La Haine
Anna
8

Critique de La Haine par Anna

Dans les années 90, il y avait Ophélie Winter, et Vincent Cassel, qui joue aussi bien la petite frappe que le grand bandit. Et même si toutes les zones 4-5-6 du RER y ont vu une apologie de la...

Par

le 11 juil. 2010

90 j'aime

16

La Haine
moumoute
2

J'ai préféré veuves en chaleur.

J'ai essayé de regarder La Haine quand j'avais 16 ans, et à cette époque tout le monde se servait sur la mule et mettait une semaine pour arriver à voir quoi que ce soit. Bien évidemment un petit...

le 2 mai 2012

57 j'aime

17

La Haine
Zogarok
3

Les "bons" ploucs de banlieue

En 1995, Mathieu Kassovitz a ving-six ans, non pas seize. C'est pourtant à ce moment qu'il réalise La Haine. Il y montre la vie des banlieues, par le prisme de trois amis (un juif, un noir, un...

le 13 nov. 2013

51 j'aime

20

Du même critique

Ava
CFournier
5

Forme > Fond

Comme c'est drôle. La France vit, cette semaine, sous une canicule écrasante. Et voilà que je m'enferme dans un cinéma climatisé pour voir ce que je considérais de prime abord comme mon nouveau La...

le 21 juin 2017

17 j'aime

6

Juste la fin du monde
CFournier
9

Home is where it hurts

J'y étais préparée, enfin, je crois. J'ai vu tous les films de Xavier Dolan, et je les aime tous, certains plus que d'autres mais j'éprouve pour cette homme de 11 ans de plus que moi une fascination...

le 13 sept. 2016

13 j'aime