Rare sont les débuts de films à être aussi émouvants. On a vraiment l’impression de regarder un court métrage de 10 minutes au début, peut être même que pour certains ça aurait suffit à être comblé par le savoir faire de Pixar.
La vie, la vieillesse, puis la mort, toutes les différentes émotions en quelques minutes donnent un bel aperçu du savoir faire de la firme jusqu’à ce qu’on comprenne que le jeune garçon de l’affiche, ce n’est pas celui du tout début !
J’aime ce film, sa poésie, les belles musiques de Michael Giacchino (Lost) sont émouvantes. Mais voilà j’ai un petit problème néanmoins avec ce film : la découverte de cette contrée sauvage. En fait, le rythme n’est plus le même et m’atteint moins, il faudra attendre la bataille finale pour retrouver ma soif d’aventure !
Par contre le coup du chien qui parle, c’était exquis ! J’ai été largement bon publique ! Ce qui me gène en revanche, c’est l’âge de Charles Muntz dans le film. Supposé être plus âgé que le héros vu que lorsque celui-ci allait au cinéma, il était déjà tout fier sur son avion … Et finalement sans entrer dans les détails, le voilà beaucoup plus jeune que le héros, dôté d’une grande vitalité. C’est vraiment ce point obscur qui ne passe définitivement pas, bien qu’un vilain encore plus affaibli que Carl n’aurait pas eu beaucoup d’intérêt.
Malgré cette petite coquille, même s’il ne sera (malheureusement) jamais mon Pixar favoris, il parvient suffisamment à m’émerveiller en dépit de la destination du voyage qui ne tenait pas toutes ses promesses.