Ratatouille et Wall-E ayant lancé le studio sur une dynamique ultra-positive, on attendait beaucoup de ce Là-Haut. Et les larmes d'émotions nous ont submergées...
Aprés les animaux, les voitures, les robots et autres monstres, c'est aux humains que s'attaque le studio. Et ce en démarrant sur une séquence d'une dizaine de minute. 10 minutes qui résument la vie de Carl Fredriksen, et son amour pour sa femme Ellie. Un amour inconditionnel mais un couple qui ne peut avoir d'enfant et qui ne réalisera jamais son rêve. Mais qui vit ensemble. Et on comprend vite que ça a suffit au bonheur des deux. Mais à la mort de celle-ci, Carl devient un bonhomme aigri. Il refuse de vendre la maison dans laquelle ils ont vécu, et de quitter tout ses souvenirs. Lorsqu'il y est obligé, il décide de l'attacher à des ballons et de rejoindre de cette maniére les chutes du paradis en Amérique du sud, où sa femme voulait se rendre. Mais Russell, un jeune scout, se retrouve embarqué dans cette histoire de maniére inattendue...
Et c'est sur cette base que Pete Docter, aidé de Bob Peterson, va signer son premier long en temps que réalisateur. Un film moins tourné vers l'humour mais dont l'émotion est palpable. Et ce du début à la fin, par de simples regards ou de simples images, et jamais par le biais de dialogues pompeux ou de montée de violon. Et si la relation entre Carl & Ellie traverse le film, l'histoire de Carl, vu à travers ses yeux, est également trés touchante. On pourra toujours regretter l'arrivée inopinée d'un méchant pas indispensable mais il fallait bien ça pour le côté "aventure".
Car oui, il s'agit aussi d'un bon petit film d'aventure qui se permet quelques séquences de bravoure de temps à autres. le tout doublé par des acteurs de talent, notamment un étonnant Charles Aznavour. Là-Haut aurait pu être miévre où se perdre en route mais ce n'est pas le cas et on en sort les larmes aux yeux, mais heureux malgré tout. Confiant dans les prochaines productions du studios !