Breaking News : Après le "PenelopeGate", le célèbre hebdomadaire "Le Canard Enchainé" met en pleine lumière un nouveau scandale, le "La la Gate". En effet, selon les journalistes, le mot "La" composant le titre du film incriminé n'est présent qu'à deux reprises, seulement, dans le film. Consternation chez les français, qui se déclarent pour 80% d'entre eux, trahis et surtout blessés.
Lalaland, c'est le film dont tout le monde parle. "Lalaland, c'est super bien! Va le voir!", "ça chante ça danse, c'est super!", "c'est un chef d’œuvre" ou encore "Oh mon dieu Ryan il a un de ses cul, son postérieur mériterait un oscar à lui tout seul!". Il a donc fallut vérifier tout cela (y compris en ce qui concerne le p'tit cul de Gosling, quand on aime le cinoche et bha il faut tout étudier dans un film.)
Le verdict fut donc sans appel, c'est un chef d’œuvre! (et là je parle du film hein).
Déjà (et surtout), la performance des acteurs est géniale. Outre leur jeux sincères, touchants et simples, les deux comédiens chantent et dansent (d'ailleurs très bien, ils n'ont rien à envier à Cloclo moi je vous le dis!). Ryan Gosling joue même du piano debout c'est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup! Ça fait du bien de voir des acteurs aussi polyvalents et appliqués dans leur travail (la marque des grands, ActorStudio, De Niro y tutti quanti). Pour les accompagner, on peut compter sur la caméra qui n'hésite pas à danser avec eux. Au détour de nombreux (faux) plans séquences qui, au delà du fait de nous impliquer encore plus dans l'action, renvoient aux comédies musicales jouées sur les planches, où là non plus il n'y a pas de montage. Mais cela nous rappellent aussi les comédies musicales des années 30 avec Fred Astaire (un gars qui dansait plutôt pas mal, moins bien que Maître Gim's quand même les mecs!) ou des années 50 comme le célèbre "Chantons sous la Pluie" (tu sais I'm singing in the rain et les parapluies). Et c'est marrant (enfin c'est pas non plus fendar mais c'est cocasse) que le film nous remémore ça parce que des fois, on se demande dans quelle époque on se trouve. Le réalisateur, Damien Chazelle (non ce n'est pas le fils de Marie-Anne) arrive à brouiller la dimension temporelle, notamment grâce aux costumes mais aussi avec la figure de la serveuse qui devient un star d'Hollywood et la voiture de Gosling (d'ailleurs j'espère qu'il a sa vignette parce qu'elle doit polluer à mort, c'est Ségolène qui va pas être contente!!)
Le film est pétillant et coloré, notamment au niveau des décors et des costumes. Des couleurs qui ne sont pas associées au hasard d'ailleurs, des couleurs associées aux émotions des personnages notamment. Et surtout les musiques sont étonnantes, entraînantes et entêtantes.
On est donc transporté dans l'univers de la danse, autant dans le fond que dans la forme. (d'ailleurs que celui qui n'a pas tenté un ou deux pas de danse en sortant du cinoche me jette la première pierre!). C'est poétique et lyrique, c'est frais et ça fait du bien (bon sang de bonsoir!). Le réalisateur remet au goût du jour un genre pour un temps oublié (du grand public), la Comédie Musicale. Il en reprend certains codes pour mieux les détourner et y ajoute sa patte. Et c'est ça le cinoche! C'est faire du neuf avec du vieux, c'est sans cesse se réinventer tout en gardant en mémoire et l'écran le passé du 7e Art (qui est conséquent), sur ce Mr Pierre Murat, il faudrait penser à évoluer aussi (ça vous ferait du bien et puis à nous aussi).
Vivement les Oscars!!!!