La première scène s'ouvre sur une séquence dansante et musicale célébrant les journées ensoleillées, le plaisir, le promesse de ses journées. Nous sommes en hiver.
C'est un peu cela le thème, une vision optimiste à promettre à deux personnages, fauchés et cherchant à vivre de leurs passions, qui se croisent du mauvais pied dans une horrible circulation embouteillée.
Ils se croiseront encore une fois d'un autre mauvais pied, avant que la magie n'opère et leur fasse oublier leurs désillusions respectives du moment.
La musique nous porte, suit les personnages dans tous leurs états, le personnage masculin a le blues de ne pas pouvoir ouvrir son club de Jazz, devra faire des concessions à ses considérations musicales pour avancer dans sa vie personnelle avec ELLE.
Le personnage féminin vit d'un petit emploi de serveuse, essuie les déboires avec des auditions qui n'aboutissent pas, son sourire est soutenue par les chansons et le bonheur nouvellement trouvé avec LUI. Un hasard qui tombe à point et tourne, détourne les têtes.
Jusqu'au jour où la voie des rêves qu'ils se sont fixés les ramènent à une dure réalité.
Les choses changent grâce ou à cause de lui/elle, la sonorité n'aura pas le même tintement.
La suite sera, en rythme et chorégraphie, faite de nouvelles concessions, la love story s'écrira autrement mais tout et bien qui finira bien, tout de même...
On peut ne pas être fan de comédies musicales et fuir celle-ci, le moins que l'on puisse dire c'est que cela porte les spectateurs sans prises de tête et émeut sans difficultés. On reste dans la tradition des comédies d'Hollywood tout en évitant la caricature sirupeuse. Ryan Gosling est étonnant dans ce registre et Emma Stone séduisante.