Moins emballé par ce deuxième opus qui peine à retrouver l'alchimie de son prédécesseur. Difficile de s'intéresser au enjeux nébuleux et vite expédiés de cette histoire de trahison au sein d'une société d'opposant politique. Le scénario est bien trop vite emballé, passant d'une scène à une autre sans trop d'explications, au point de donner l'impression d'assister à une version cut ; ainsi, j'ai bien été en peine de comprendre pourquoi Jet Li se pointe à la fin avec un attirail de samurai (un plan par ailleurs joliment iconique), tout comme la raison qui pousse le Régisseur de la Société des Fleurs Rouges à conserver auprès de lui le grand méchant traitre (Ji Chun Hua, une vraie gueule d'enculé). L'humour quant à lui vire trop souvent à la bête hystérie, en dehors de quelques passages plus rigolos (le technique de l'immobilisation utilisée sur une poule !). Même les séquences martiales sont clairement en-deçà du premier Fong Sai Yuk ; seule la baston finale et son duel sur un amoncellement de bancs retrouvent une folie technique digne du cinéma hong-kongais.