Après une gestation de 7 ans, Martin Campbell accouche d'une suite au Masque de Zorro. C'est approximativement le temps qu'il a fallu à notre couple de héros pour pondre un mioche tour à tour espiègle et horripilant. En toute logique, le scénario est bâti autour de lui et des relations entre ses parents. Cela aurait pu apporter du sang neuf et proposer un virage intéressant.
Mais la solution de la facilité a été privilégiée. Le réalisateur propose ainsi des actions, répliques et autres mille fois vues et entendues. C'est d'une paresse affligeante.
Heureusement, quitte à rester sur certains acquis, le film a conservé une part du charme du premier volet, et c'est bien tout ce qu'on peut retenir de positif.