JLA : Terre 2

Pour sa septième production, DC Universe a décidé de faire revenir la fameuse Ligue des Justiciers en adaptant cette fois-ci le roman graphique de Grant Morrison "JLA : Terre 2" qui voyait nos héros confrontés à leurs doubles maléfiques venant d'un univers parallèle. Dans ce monde similaire au notre, Lex Luthor est un héros et le Syndicat du Crime est mené par le terrible Ultraman, la sournoise Superwoman et l'inquiétant Owlman...

Ces doubles respectifs de Superman, Wonder Woman et Batman vont donner du fil à retordre à nos héros lorsque l'un d'entre eux a décidé d'anéantir non pas la Terre 2 (la nôtre en l'occurrence) mais la Terre 1, l'originale reliant tous les univers les uns aux autres... Malheureusement, cette intrigue simpliste sentant fortement le réchauffé n'a pas l'étoffe des précédents films.

Car si l'animation demeure de plus en plus excellente film après film, l'histoire de cette rencontre entre deux univers parallèles n'est hélas pas très surprenante, les deux camps ne faisant au final que s'affronter avec fracas, nos membres de la Ligue essayant de convaincre le Président Wilson (la version parallèle de Deathstroke devenu donc Président des États-Unis) de se rebeller contre le Syndicat qui tient le pays en laisse tandis que de son côté Owlman prépare son plan diabolique.

Pas de réels rebondissements au programme donc, juste un amas d'action certes bien orchestré mais également rébarbatif. On appréciera bien entendu cette confrontation peu habituelle entre nos héros et leurs alter égos (notamment les personnalités similaires de Batman et Owlman, tous deux solitaires) ainsi que la pointe de romance touchante mais sous-exploitée entre Martian Manhunter et Rose, la propre fille du Président Wilson.

Pour le reste, ça ne sera que de l'action en barre faisant considérablement s'éterniser un film pourtant tout aussi court que les précédents. Ainsi, ce septième film toujours inédit chez nous n'est certes pas le meilleur proposé par la Warner et DC mais reste en soi un bon petit spectacle très satisfaisant à défaut d'être, comme les autres, vraiment époustouflant.