Le succès étant constamment au rendez-vous (malgré une sortie plus limitée en France), c'est à travers un treizième film que la Ligue des Justiciers revient pour la troisième fois dans une histoire rebondissante (vaguement) inspirée par la saga du comics "La Tour de Babel" de Mark Waid. Dans ce nouveau long-métrage, la bande de super-héros se fait cruellement décimer membre par membre par plusieurs de leurs ennemis agissant sous les ordres du terrible Vandal Savage (Ra's Al Ghul dans la BD) qui souhaite se débarrasser des seuls héros capables de l'empêcher de gouverner le monde.
Dessoudée, l'équipe va bientôt comprendre qu'un membre de leur propre équipe est responsable malgré lui de tout ce remue-ménage. Un tel scénario ne peut que tenir en haleine, surtout lorsque ledit "traître" se voit radié de la Ligue dans le comics et en cela, le film suit globalement l'intrigue imaginée par Waid... Outre le fait que des personnages soient modifiés (comme Ra's Al Ghul, unique ennemi dans le comics) tandis que d'autres sont tous simplement absents (Aquaman et Plastic Man remplacés par Cyborg) et que certaines modifications sont nécessaires, on ne regrettera heureusement pas la fidélité accordée au final qui marque donc un gros tournant dans l'avenir de la Ligue.
L'unique regret viendra sans aucun doute du trop-plein d'action où notre équipe affronte une foule d'ennemis plus variés les uns que les autres. Pour le reste, cet Échec est magnifiquement animé (malgré un chara-design de plus en plus inspiré par la japanimation) et ravira sans problème les fans du dessin animé aussi bien que ceux du comics qui, eux, serreront légèrement les dents quant au traitement de l'histoire, ici foncièrement différente.