Il en faut peu pour être heureux ?
Mon témoignage ne portera en tout et pour tout que sur l'adaptation cinématographique, n'ayant pas lu le livre.
En quittant la salle de cinéma tel était mon avis: très positif. J'avais apprécié les extraits de ce film et ce qu' Emmanuelle Seigner en disait lors de ses interviews. Le reste du casting promettait d'être intéressant : Marc Lavoine, Virginie Hock et Frédérique Bel.
Jocelyne, mercière à Arras et cyber-star grâce à son blog mène une vie à peu près équilibrée entre un mari fragile et colérique, un père qui perd la mémoire, une fille aimante et passionnée, un fils pas encore mûr et très égocentrique. Elle a deux copines : Danielle et Danielle deux soeurs qui tiennent le salon d'esthétique en face de sa boutique. Jocelyne est quelqu'un d'aimant, doux, dévoué aux autres. Adorant ses enfants, aux petits soins pour un mari qu'on devine très égoïste, Jocelyne apprend un jour qu'elle a gagné au loto, une somme assez conséquente : 18 millions d'euros.
A partir de là, elle se demande si elle doit en informer ses proches et comment, car le moment n'est jamais opportun. On voit combien cette nouvelle est loin de l'arranger. Elle aime sa vie et ne veut pas en changer. Elle va toucher son butin à l'Européenne des jeux et se fait mettre en garde par une psychologue qu'on aimerait tous avoir : Julie Ferrier, plus géniale et nature que jamais. Elle regagne ses pénates en maintenant son secret, retrouvant son quotidien tel qu'elle l'aime... le temps passe, le blog est un succès, le travail ne manque pas à la mercerie... un soir, Jocelyne ne parvient plus à retrouver le précieux chèque....
Un film porteur de tant de messages. Comment l'argent peut changer les comportements. Connait-on jamais assez les autres? Etre riche est-il une condition sine qua non au bonheur ? Un film sur la vie, les hauts, les bas, le bonheur furtif, le poids des secrets, de la déception, du trait à tirer sur le passé... tout en sensibilité et authenticité.