A l'origine, le devoir était complété par des screenshots que je rajouterais si la fonctionnalité apparaît sur SC.

La Shoah est, par sa nature délicate, très peu représentée dans la culture dite « populaire » ou « pop ». Celle-ci étant trop souvent associée à une culture de divertissement, sans message profond. C'est la raison pour laquelle nous allons nous intéresser à l'un de ses avatars, Steven Spielberg, et à son film, Schindler's list. Nous verrons comment il a réussi à dépasser son image de réalisateur de Jaws, Indiana Jones ou Encounter of the third kind, pour donner une vision personnelle du génocide et du message à en tirer. Nous nous interesserons dans un premier temps à la part de réalisme accordée dans ce qui se veut oeuvre de fiction inspirée d'une histoire vraie.

Il est difficile de nier la portée empathique du film. Spielberg cherche définitivement à peindre avant tout un portrait psychologique des protagonistes. Les personnages semblent pour beaucoup atteints d'une sorte de schizophrénie qui aide leur crédibilité.
Schindler, membre du parti nazi, couche régulièrement avec ses secrétaires juives, ce qui est contraire aux principes racistes du Reich. On comprend par là qu'il ne croit pas vraiment à cette doctrine, même dans la première partie du film, alors qu'il n'a pas encore changé de position. A côté, il continue à affirmer à Stern que Goeth est quelqu'un de bon, que la guerre force à être mauvais[1]. Que dire aussi de ce dialogue, où il affirme à Goeth que le pardon est une forme de pouvoir, donc une forme de supériorité[2]? L'ambiguïté de Schindler est troublante au début du film. Il est opportuniste, même avec les officiers nazis[3]. Ses idéologies changent au rythme des trois parties du film. Il est clairement nazi au début du film. Une fois que ceux-ci massacrent le ghetto de Cracovie, on ressent chez lui un changement, qu'il prend soin de cacher – ce qui est compréhensible. Dans la troisième partie, à la fermeture du camp, il ne cache plus sa sympathie pour « ses juifs ».
Amon Goeth a lui aussi fait l'objet de fortes critiques. Décrit comme un monstre caricatural, il est pourtant loin d'être aussi manichéen. Il symbolise l'Allemagne, le peuple allemand sous la domination de la propagande nazie. Le régime en place lui donne immédiatement des privilèges, tout comme le peuple allemand voyait son économie fleurir. Il exécute sommairement les prisonniers. Il tire sur eux comme on tirerait des cerfs à la chasse[4]. Et pourtant, son attirance pour Helen Hirsch est évidente. Il veut l'emmener avec lui après la fermeture du camp[5]. Dans une scène à mettre en parallèle avec le mariage juif dans le block, il demande un « oui » symbolique à sa bonne[6]. Schindler lui-même affirme à Hélène « qu'il l'apprécie », un euphémisme[7]. On supposera même qu'il comprend la manipulation de Schindler à travers deux scènes : à la fin de l'arrosage des wagons[8], et dans le dialogue avec Schindler sur son balcon. Il affirme que Schindler n'est jamais saoul, puis lorsque celui-ci évoque le pardon, il soutient qu'il l'est.
Mais c'est le régime nazi en général qui apparaît comme schizophrène. De par sa corruption, bien sûr. Le thème soutient le film du début à la fin. Schindler, mais aussi Amon Goeth lorsqu'il le fait libérer[9], tous utilisent la corruption pour trahir les principes racistes nazis. L'idéologie apparaît ici comme un écran de fumée, un prétexte pour profiter d'un esclavagisme capitaliste déguisé. Schindler en prison parle avec un officier SS. Lorsqu'il lui dit qu'il est en prison pour avoir embrassé une juive, celui-ci lui répond « Et ta bite est tombée? »[10], montrant ainsi que les thèses irrationnelles et mystiques des nazis ne leur apparaissent pas crédibles.
Il faut aussi parler de l'ambiguïté de certains juifs. On pensera bien sûr, aux juifs au service des allemands, se moquant de leur camarade qui refuse de suivre la même voie[11], ou encore de cette femme qui refuse de faire de la place pour cacher une vieille dame lors du massacre à Cracovie[12]. Toutefois, cette schizophrénie est plus nuancée et largement compréhensible, et on peut la mettre en parallèle avec les témoignages de survivants, parlant d'une sorte d'égoïsme forcé.

Si le film semble plus axé sur la psychologie de ses personnages, il n'en reste pas moins que Spielberg a chercher à faire une fiction réaliste. C'est d'ailleurs l'explication qu'il donne au choix de tourner en noir et blanc, car toutes les images qu'il connaissait de cet événement sont dans ce format. Il a ainsi voulu faire un film dont le tournage ne pourrait pas être daté par la simple vision. De plus, le recul avec le genre documentaire, comme Shoah ou Nuit et brouillard est accentué par la scène finale, où Liam Neeson dépose une rose sur la tombe de Schindler[13]. Le cinéaste avoue ainsi la faiblesse du support cinématographique par rapport à la force du sujet. Malgré ce recul avoué, les critiques furent nombreuses quant au réalisme du film. Les points de discordes portaient notamment sur la fameuse scène de douche[46], dans la dernière partie. Les femmes de Schindler arrivent par erreur à Auschwitz. Elles sont rasées et on les dirige vers une salle de douche, où elles sont enfermées. Le spectateur a été averti, plus tôt dans le film lors d'un dialogue de block, que les prisonniers étaient gazés de cette façon. La tension est donc à son comble à cet instant, augmentée par une musique extra-diégétique et une mise en scène angoissante. Finalement, l'eau arrive, le spectateur est soulagé, tout comme les prisonnières. Cette scène value à Spielberg d'être traité de négationniste, ou encore de jouer sur un voyeurisme sexuel. La connaissance du cinéaste contre rapidement cette affirmation aberrante. D'ailleurs, il ne fait que suivre les témoignages de femmes qui étaient présentes ce soir-là.
Selon Charlotte Delbo, ou encore le témoignage d'Ida Grinspan, on sait que les juifs aptes au travail étaient bien rasés et douchés à leur arrivée à Auschwitz[45]. De plus, Spielberg montre dans le plan qui suit, un four crématoire ainsi que des prisonniers se dirigeant vers une chambre à gaz. Les juifs de Schindler étant relativement protégés des crématoires et du Ziklon B, Il semble normal que le film ne soit pas axé entièrement dessus.
La vie du camp est quand même montrée. Ida Grinspan nous a parlé de l'angoisse de la sélection. Le film montre bien deux scènes de sélection particulièrement atroces. Dans la première, Amon Goeth doit faire « de la place » pour les nouveaux arrivants. Il chronomètre un rabbin assigné à faire des charnières. Il essaie de l'exécuter, mais deux pistolets s'enrayent consécutivement[14]. Le choix d'un rabbin n'est bien sûr pas innocent. Dans la deuxième, les hommes et femmes courent pour déterminer ceux qui sont encore « aptes »[15]. Les ouvriers semblent aussi à l'abri des épidémies de typhus ou des diarrhées. Malgré tout, il faut penser à cette scène où des enfants se réfugie dans des latrines[16]. Il s'agit d'ailleurs des seuls enfants qui échappent aux camions vers les chambres à gaz, avec ceux que Schindler achète pour « inspecter l'intérieur des douilles de 45mm avec leurs petits doigts »[17].

La forme la plus forte de l'extermination dans le film est celle de la culture du peuple juif. Les intellectuels sont obligés de trahir leurs professions pour ne pas être tués. Un rabbin devient fabricant de charnières, un professeur d'histoire et de littérature fabrique des marmites[18], un écrivain devient un artisan qualifié des métaux[19]. Goeth parle des siècles de présence juive à Cracovie comme d'une « rumeur »[20]. Les rues sont pavées avec des tombes[21]. On tue les enfants pour bloquer la transmission du savoir. Helen Hirsch raconte que Goeth lui avait donné des os, mais qu'il est venu les reprendre pour les donner à ses chiens[22], elle vaut donc moins qu'un animal. Le thème de cette perte d'humanité est présent tout au long du film, notamment par le biais des tombes pavant les routes qui apparaissent comme un fil rouge.

Spielberg parle de mille cent survivants et non des six millions de victimes. Dans ce cadre, le réalisateur semble avoir été soucieux du réalisme. Mais c'est un point de vue qui demande une justification par ce qu'il symbolise.

En effet, l'autre critique faite à Spielberg est d'avoir occulté le reste des victimes de la Shoah. La justification est que le film est centré sur l'histoire d'un homme et de ceux qu'il a sauvé. C'est un support pour véhiculer plusieurs symboles forts.
Lors d'une scène au restaurant, Oscar Schindler confie à sa femme que « ce qui fait le succès ou l'échec, c'est la guerre »[23]. Il parle bien sûr de la réussite financière. Lorsqu'il monte son usine avec Stern, il est conscient qu'elle fermera probablement après le conflit, mais que l'effort de guerre le rendra extrêmement riche. Le parallèle avec les sociétés d'armement qui profitent encore aujourd'hui, ou lors des conflits contemporains au film, du marché fertile que la guerre offre est aisé et évident.
A côté de cela, Schindler semble sincèrement penser que Goeth ne serait pas un homme mauvais sans cette guerre[1]. Schindler serait-il candide? L'un des thèmes récurrents de Spielberg dans son oeuvre est la bonté qui doit exister en chacun de nous. Goeth semble aimer Helen Hirsch au point de vouloir l'emmener avec lui « à Vienne »[5]. Mais il est dans un contexte qui ne lui permet pas d'être bon, qui le force à être un animal sadique. C'est cette contradiction qui le pousse à la folie et qui l'oblige à battre violemment Helen Hirsch lors du parallèle avec le mariage juif[24]. On voit encore une fois que Spielberg n'a pas voulu en faire une caricature manichéenne de méchant.
La petite fille en rouge est aussi selon les dires de Spielberg, une métaphore de la passivité des alliés. Nombre de documents des offices de renseignement montre que les grandes puissances étaient au courant des horreurs des camps, sans que cela n'entraîne de réactions ou même que les faits soient rendus publiques. Le rouge représente le rouge des écrans radars, qui était donc connu, mais que personne n'a osé prendre en compte. Il s'agit ici d'un fait qui hante véritablement Spielberg.

Le grand message du film, c'est bien entendu la nécessité de singulariser les êtres. Il s'agit là du tournant du film pour Oscar Schindler : il est sur les hauteurs de Cracovie, à cheval, et voit avec un certain recul le massacre perpétué. Dans la foule, la petite fille dont le manteau détonne complètement par la couleur, court. La caméra, donc Schindler, donc le spectateur, ne voit plus qu'elle. Dès lors, le deuxième mouvement du film est abordé. Schindler comprend qu'il s'agit de personnes, et non d'une masse. Il se détache de la propagande antisémite et humanise les habitants du ghetto. Un tournant qui ne sera complet qu'à partir du troisième mouvement. Le camp ferme, et « ses juifs » sont menacés. Il rédige la liste[26]. Une nuit complète à inscrire chaque nom, de mémoire, avec l'aide de Stern. Chaque nom aura un écho visuel, un visage. Stern accepte enfin de trinquer avec lui, alors qu'il a essuyé trois refus. Il le voit donc enfin comme un Juste. Sa liste devient « le bien absolu », la vie avec tout autour « le gouffre »[27]. La différence avec Goeth est alors nette : alors que celui-ci semblait se soucier d'Helen Hirsch, il accepte de la jouer aux cartes, et sans espoir de la gagner[28]. Peut-être en obtiendra-t-il de l'argent comme pour les autres de la liste. La schizophrénie évoquée plus haut est ici à son apogée pour Goeth : le parti nazi l'oblige à renoncer à Helen, il la range donc avec les autres, qu'il cède contre de l'argent. Plus tôt dans le film, Schindler avait déjà choisi de singulariser un homme au milieu d'une autre liste, lorsque Stern est embarqué dans un train pour Auschwitz[29].
Spielberg a aussi décidé de développer le personnage de Goeth pour singulariser le nazisme. Le nazisme est donc vu comme une idéologie dont les membres semblent désabusés (le prisonnier[10], les nazis corrompus, les entorses à l'idéologie). Goeth n'a pourtant pas le statut de martyre, loin de là. Stern rappelle souvent l'abominable chef de camp qu'il fût[1].
Cette prise de conscience est métaphoriquement évoquée juste avant que Schindler ne rédige la liste. Il regarde la femme qu'il a mise dans son lit[30]. On ne connaît pas son nom. Il n'arrive pas à dormir. Il promettra par la suite à sa femme qu'il lui sera entièrement fidèle[31], alors qu'il était resté dans le flou lorsque celle-ci lui avait rendu visite et lui avait demandé de l'être. Désormais, Schindler voit aussi sa femme comme différente des autres.
L'apogée intervient dans la dernière scène de Schindler. Les prisonniers lui ont fait une bague en or, avec gravé à l'intérieur « Quiconque sauve une vie sauve le monde entier »[32]. Schindler la fait tomber et la cherche aussitôt, fébrilement. Il l'enfile au doigt réservé aux alliances[33]. Schindler réalise qu'il aurait pu sauver « dix personnes avec cette voiture »[34], « deux personnes avec cette insigne » ou « au moins une »[35]. Une personne de plus... Toute la morale du film est condensée dans cette scène. Schindler est ruiné, mais le but qu'il s'était fixé avec son usine a changé. Il enfile l'uniforme des prisonniers[36].
Les personnages de ce film sont donc pleins d'ambiguïtés, de singularisme. Ils sont tout le contraire de ce que le nazisme et le totalitarisme en général véhiculent. Là où les uns généralisent à outrance (classement dans des « races » ; juifs, communistes, homosexuels, tziganes responsables d'absolument tous les maux de la planète), le message du film, lui, élève les différences au rang de nécessité.

Un message qui reste plein d'espoir. Le film, on l'a dit, ne porte donc pas sur le total des victimes du nazisme. Le film se concentre sur une poignée d'entre eux qui, dans l'horreur, sont restés en vie. Il s'agit ici de la marque de fabrique de Steven Spielberg. On reconnaît notamment cet espoir via un autre de ses thèmes fétiches, l'enfant coupé de ses parents. Il a tenu a montrer que des enfants ont réussis à survivre, en retrouvant une figure paternelle, celle de Schindler. Il les arrachera notamment aux SS d'Auschwitz[17].
Schindler est lui-même plein d'espoir. Il rassure Helen, lorsqu'elle avait fini par accepter la mort probable qui l'attendait avec Goeth, en lui donnant un baiser sur le front[37]. Plein d'espoir aussi, parce qu'il est la figure même du repenti. Lui qui ne pensait qu'à l'argent perdu lorsque son ouvrier manchot se fait abattre par des SS[38], il ne s'en soucie guère lorsqu'il rédige sa liste. Lui qui était nazi, lui qui généralisait les humains, il est maintenant un homme bon. Lui qui trompait sa femme au point que le portier l'appelle « Mademoiselle », il lui promet fidélité[31].
L'espoir est aussi représenté par Israël, lorsque le soldat soviétique libère le camp[39]. Un prisonnier lui demande où ils doivent aller. Le soldat conseille d'éviter autant l'est que l'ouest[40]. Il regarde au loin et s'écrie « ce n'est pas une ville là-bas? »[41]. Suit une scène d'exode où les rescapés marchent et marchent[42], jusqu'à ce que la couleur réapparaisse[43]. Ils sont en Israël, dans le monde « réel » et vont vers la tombe d'Oscar Schindler.
Le générique du film est un long travelling sur les tombes pavant la route[44]. Malgré la volonté des nazis d'écraser le passé, celui-ci a survécu. Les acteurs et survivants déposant des pierres et une rose sur la tombe de Schindler est un hommage aux ancêtres, qui portent l'Histoire, et par conséquent, à la culture que transporte chaque peuple.

Schindler's list est donc un film centré sur l'espoir, sur le besoin de reconnaître chaque personne dans ce qu'elle a d'unique, et sur la culture véhiculée par un peuple. Les reproches faits à Spielberg sur sa vision optimiste de l'Humanité dans la Shoah ne prennent pas en compte le point de vue qu'il a adopté. Il ne s'agit pas ici de la Shoah dans sa globalité, mais d'un petit groupe de survivants, et de la bonté d'un homme . Spielberg est un artiste qui travaille sur les symboles, sur des thèmes récurrents. Là où un documentaire ne peut pas, par sa nature, développer un caractère, un personnage, des ambiguïtés, la fiction permet de créer des connexions empathiques fortes, qui poussent bien entendu à des scènes où l'émotion est mise en avant, mais qui permettent à côté une réelle humanisation du propos. Le point fort de cette oeuvre dans sa représentation de la Shoah est donc d'humaniser ceux qui en ont étés les acteurs. Aussi bien allemands que juifs. Avant de donner les chiffres incroyables du génocide, il faut pouvoir se rendre compte de la valeur d'une seule vie. Bien sûr, cette oeuvre ne suffit pas à elle seule à transmettre la mémoire de la Shoah. Mais laquelle peut y prétendre?
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le 8 mars 2010

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le 27 sept. 2012

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