Encore un grand Gosha, décidément ce réalisateur me surprend tout le temps. Un énorme pavé dans la mare du politiquement correct.
Où comment on apprend que l'île d'Hokkaido fut développé grâce au sacrifice de milliers de prisonniers japonais, pendant que leurs épouses faisaient la gesiha pour les gardiens et les politiciens de passage dans la maison close locale. A côté Cayenne pourrait limite passer pour le Club Med.
Des scènes crues de sexe, sans tomber dans le porno de bas-étage je vous rassure, des rapports de domination évidents entre les hommes et les femmes, quelques scènes de sabre d'une violence et d'une esthétisme inouïe, tant le rouge est le ton dominant du film, et un final d'une beauté folle entre un couple qui danse comme les lucioles pour s'échapper de cet enfer.
J'aurai quelques limites : le sur-jeu de certains acteurs ou actrices, la scène de l'ours mal shooté, quelques scènes incompréhensibles pour moi, mais on reste encore une fois sur du grand cinéma...