Un homme, pauvre petit lapin, tombe amoureux de la Lune et implore son amour. Son amour est telle que lorsque sa belle disparait un temps soit peu derrière les nuages, le clown triste s'effondre sur le sol.
Petite explication rapide de l’œuvre, vous pouvez mettre de suite une appréciation positive à ma critique, ou alors attendre et vous taper toute l'histoire de sept minutes.
Faire un parallèle entre la commedia dell'arte et cette histoire d'amour impossible, est très judicieuse. Ici, Anger fait un parallèle sympathique entre un lapin qui aime la lune, et Pierrot, le clown blanc qui aime passionnément sa colombine, mais celle-ci maligne et attirante lui préfère de loin Arlequin, le ciel. Ainsi Pierrot supplie, implore, et lorsque la lune se cache, lui s'effondre, comme lorsque qu'Arlequin s'interpose entre elle et lui, elle jouant de malice comme la Lune jouant avec les nuages.
Oh bien sûr il y a la conscience, deux petits clowns mais comment résister devant une telle beauté ?
C'est donc une jolie histoire d'amour, loin des relents satanistes de Lucifer Rising ,un film à l’esthétique particulière et très joliment soignée avec une (grosse) pointe de rétro, déjà pour l'époque. De quoi se faire plaisir pour peu qu'on soit sensible à un mouvement dynamique rythmé par une musique entrainante et une image en dégradé de bleus.