Cette curiosité à l'esthétique unique narre l'irruption dans le quotidien routinier d'un potier d'une main en quête de talent.
Les deux entités, incapable de dialogue, n'auront de cesse de s'affronter. L'intrus est forcément coupable, l'importuné forcément innocent. Le spectateur, en potier compatissant, n'a aucun mal à mettre un nom à cette main responsable de tous ses maux.
Et au milieu, trône une plante verte. Si son pot est cassé dans les luttes des extrêmes, le potier comme la main ne manquent pas de lui en fournir prestement un autre.
Un pot et de l'eau, et la plante, la masse, le peuple fleurit. Qu'importe au final qui arrose ou rempote. Edifiant!