La Maison du bonheur avait tout pour réussir, et c'est ce qu'on se dit lorsqu'on voit le début du film : c'est assez drôle, enlevé, ça s'enchaine bien, et on se dit que ça va aller crescendo jusqu'à la fin. Sauf que non, en fait ! C'est tout l'inverse qui se produit ! Petit à petit ce film devient confus, dans la réalisation, s'embrouille dans le scénario, traine en longueur et plonge dans un pathos dont on se serait bien passé, sans parler que les gags ou moments drôles deviennent aussi rares que les palmiers en Alaska...
On se dit que c'est rageant, parce qu'on ressort frustré du film, qui n'ose pas aller au bout de ses idées.
Au final la maison du bonheur a tout d'un bateau ivre, en allant de travers. Reste les prestations des acteurs, pas trop mal, mais dont on a souvent l'impression qu'ils tentent de faire avancer un cheval de bois...