La maison du mal est « mal » à propos pour définir cette antre du glauque et de la maltraitance d’enfants. Peter (le jeune Woody Norman, remarquable) est hanté par l’histoire d’une petite fille de son quartier, portée disparue après une nuit d’Halloween. Un jour, il entend des bruits venant du mur adjacent à son lit. Une voix et un oeil (effrayant) plus tard, Peter comprend que ses parents ne sont pas qui il croit, et il commence à adhérer à ce que dit celle qui serait sa soeur. Dans un film d’épouvante qui parfois joue un peu trop (à mon goût) de screamers, la chronicité de la tension est amené avec intelligence, de manière à créer une atmosphère lourde, mais terriblement enivrante. Ainsi, La Maison du Mal est le film idéal si, lassé la chaleur caniculaire que vous allez vous prendre en Juin, vous avez besoin de vous réveiller.