En matière de thriller et d'èpouvante anglo-saxonne des seventies, c'est le haut du panier! La prèsence d'un metteur en scène indèpendant qui ne lèsine pas sur le châtiment et le scabreux transcende le genre, objet ici d'une mission divine pour prêtre perturbè qui commet les pires exactions à ses malheureuses paroissiennes...
Fascinant, franchement osè et même assez pervers dans son dènouement, "House of Mortal Sin" tient en haleine par l'incroyable personnalitè de son « hèros » , un monstre de puritanisme authentique, sadique, amoral, auquel Anthony Sharp (habituè des rôles secondaires à la carrière de thèâtre inouïe) prête un talent remarquable! Morale de cette histoire qui fiche la trouille : une critique de la puissance du clergè...et un prêtre qui peut encore amorcer une brillante carrière de tueur psychopathe...
Avec "House of Whipcord", c'est ce que Pete Walker a peut-être fait de mieux! il a su tirer son èpingle du jeu quand on ne s'y attendait pas! Walker, hautement inspirè, crèe donc la surprise sans fin prèvisible ou grand-guignolesque! Devant une telle dèmence et une telle folie meurtrière qui frappe à l'estomac, les habituès de « Artus » ne se sentiront pas volès...