Pour tout amateur d'horreur vintage, la proposition est alléchante, avec Boris Karloff et Christopher Lee en tête d'affiche pour une bonne vieille histoire de sorcellerie dans un manoir diabolique. Plus la sublime Barbara Steele, égérie du gothique "made in Italia" des années 60, qui marque de sa présence fascinante les quelques bonnes scènes du film, hélas peu nombreuses. Car pour le reste, on n'est guère passionné par cette histoire qui mélange horreur psychédélique pimentée d'érotisme (on est en 1968!) avec une enquête assez laborieuse d'un jeune antiquaire (le fade Mark Eden) à la recherche de son frère disparu. Rien à dire techniquement: la musique, les décors et la photographie témoignent de la bienfacture du cinéma anglais de l'époque mais le scénario est trop inconsistant pour retenir l'attention durant une heure et demie. Reste notre duo de monstres sacrés, avec un Christopher Lee moustachu maléfique à souhait et un Boris Karloff en chaise roulante dans l'une de ses dernières apparitions, toujours aussi inquiétant et impénétrable, sans oublier le serviteur dérangé incarné par l'excellent Michael Gough, un pilier de la Hammer et une des "gueules" les marquantes du 7e art british.

SteinerEric
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le 20 mars 2024

Modifiée

le 21 mars 2024

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Eric Steiner

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