Nanar? Peut-être, et alors!
C'est certain, tout cela est d'un kitsch assez indescriptible et les défauts ne sont pas minces. Mais l'on s'arrêtera principalement sur un, tant il gâche le plaisir : ces sortes de scène...
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le 11 mars 2018
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Pour tout amateur d'horreur vintage, la proposition est alléchante, avec Boris Karloff et Christopher Lee en tête d'affiche pour une bonne vieille histoire de sorcellerie dans un manoir diabolique. Plus la sublime Barbara Steele, égérie du gothique "made in Italia" des années 60, qui marque de sa présence fascinante les quelques bonnes scènes du film, hélas peu nombreuses. Car pour le reste, on n'est guère passionné par cette histoire qui mélange horreur psychédélique pimentée d'érotisme (on est en 1968!) avec une enquête assez laborieuse d'un jeune antiquaire (le fade Mark Eden) à la recherche de son frère disparu. Rien à dire techniquement: la musique, les décors et la photographie témoignent de la bienfacture du cinéma anglais de l'époque mais le scénario est trop inconsistant pour retenir l'attention durant une heure et demie. Reste notre duo de monstres sacrés, avec un Christopher Lee moustachu maléfique à souhait et un Boris Karloff en chaise roulante dans l'une de ses dernières apparitions, toujours aussi inquiétant et impénétrable, sans oublier le serviteur dérangé incarné par l'excellent Michael Gough, un pilier de la Hammer et une des "gueules" les marquantes du 7e art british.
Créée
le 20 mars 2024
Modifiée
le 21 mars 2024
Critique lue 9 fois
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le 11 mars 2018
3 j'aime
film un peu z avec un christopher lee assez figé et inexpressif. les dialogues ridicules s'enchaînent, parfois pour notre bon plaisir moqueur, parfois pour un mortel ennui. plusieurs incohérences...
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le 17 juil. 2011
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Kitsch mais attachant, notamment grâce aux acteurs étonnamment bons et impliqués malgré le ridicule de l'affaire. On est plus dans un épisode de Chapeau Melon et Bottes de Cuir que dans une oeuvre de...
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