Une météorite s’écrase en Ecosse. Un scientifique, flanqué d’un journaliste accro au scoop, partent illico à sa recherche. Mais ils se perdent dans la lande écossaise, et sont obligés de passer la nuit dans une auberge, au milieu de nulle part. Et là, ils vont assisté, médusés, à la plus hallucinante des rencontres. Descendant de son vaisseau spatial, Nyah, une belle martienne dotée de super-pouvoirs, mais pas des meilleurs intentions, est venue spécialement sur Terre pour enlever quelques beaux spécimens mâles, en vue de repeupler Mars, décimée par une guerre des sexes remportée haut la main par les femmes… La belle amazone parle un anglais parfait of course ! Avec ses bottines et sa cape en cuir, on l’a croirait tout droit sortie d’un film SM. Ne lui manque que le fouet, pour mater ces ignares de Terriens. Et nos pauvres humains vont vite avoir du mouron à se faire, puisque la belle martienne n’est pas venue seule. Elle est accompagnée de Chani, sorte de robot-tueur grand-guignolesque, chargé de réduire en poussière le plus vaillant des humains... Affublé d’une ampoule en guise de tête (ce qui n’en fait pas une lumière pour autant…) et se déplaçant encore moins vite qu’un escargot au galop, Chani est la figure emblématique du robot grotesque réalisé en carton-pâte. Plus fauché tu meurs! Dire que ce film m’a enthousiasmé est un euphémisme !! Avec son scénario foutraque, La Martienne diabolique est diablement jubilatoire! Filmé comme un huit-clos théâtral, il a toutes les qualités du bon nanar, et se déguste comme une affriolante sucrerie !