La semaine dernière, on parlait de se faire un top 10 de nos films préférés. Et j'avais un mal fou. Non pas que je sois si dur que ça au visionnage (quoi que) mais surtout que le côté prolixe du cinéma me gênait à ce moment-là.
Mais dans la liste de mes réalisateurs préférés, Almodovar y serait. Pas en premier ni en deuxième place mais en bonne place. Il a quelque chose de magique.
Il nous raconte une histoire. Close, faite. Il nous prend d'un point pour nous emmener à l'autre mais en nous demandant de ne pas nous inquiéter du voyage, il s'en occupe. Avec Tout sur ma mère ou encore Talons Aiguilles, je pensais qu'il atteignait le summum de l'intrigue et de la surprise. Et bien non. Il signe avec La mauvaise éducation son meilleur film, le plus choquant, le plus éprouvant aussi. Non loin de la piel que habito mais tout y est orchestré de manière assez magique (les twists, la direction d'acteurs .. tout).
Et dire qu'au fond, on en revient toujours aux transsexuels, c'est un signe assez clair que l'on rentre dans sa tête.