Des gens qui savent tenir une caméra
Avant de venir transformer le cinéma d'action américain vers une de ses pires variations sous la houlette du maléfique Paul Greengrass, la franchise Bourne commença a l'origine avec un plutôt bon film.
Plutôt bon, car il est évident que Bourne Identity ne dépasse pas le cran du divertissement du dimanche soir.
La faute à un scènario ou on peut facilement retirer le "Intelligence" dans l’acronyme CIA (je laisserai le site Cracked s'exprimer mieux que moi à ce sujet: http://www.cracked.com/article_18588_5-reasons-anyone-could-defeat-cia-in-bourne-trilogy.html ) et qu'au final Doug Liman n'a rien à proposer en terme de sous texte politique, alors que le potentiel sautait aux yeux.
Mais au demeurant Bourne Identity ne cherche pas a péter plus haut que son cul.
Jamais il ne cherchera la démesure dans des scènes d'actions horriblement stupides et offre à la place des décors européens rafraichissants.
Et si Matt Damon se traine encore la gueule du minet pré Justin Bieber, il ne cherche pas à charger son role.
On a vu mieux (The International) mais on a surtout vu pire (le reste des Bourne).