C'est le spectateur qui boit la tasse

On dit à raison beaucoup de bien du cinéma franco-italien des années 60, mais cette fois, malgré Gina Lollobrigida et Jean-Paul Belmondo à l'affiche, j'ai trouvé que c'était raté.

Du côté de l'intrigue on ne sait pas sur quel pied danser avec deux arcs narratifs distincts qui vont finir par se croiser dans un troisième récit qui donne un final plutôt inconséquent à mes yeux. Ainsi on a l'impression que ça n'a pas mené à grand chose alors que tous les ingrédients étaient réunis en début de film pour nous donner envie d'en avoir quelque chose à cirer. Cinéma italien oblige, la caméra bouge bien et c'est très vivant (ça parle, ça pleure, ça crie). J'avoue qu'il a été difficile pour moi de retrouver un Belmondo charmeur et amusant qui est aussi un agresseur assumé. Pour moi ça ne va pas ensemble et ça gâche complètement ce semblant de romance auquel on veut nous faire croire.

Si on ajoute à cela les plans en extérieur et en pleine nuit où l'on ne voit plus grand chose, pas aidés par la copie un peu crade du film sur laquelle je suis tombé et qui a sans doute été recadrée, j'ai passé un moment plutôt désagréable.