En voilà un film atypique !
Je suis très admiratif de la sensibilité que peux transmettre le cinéma Belge et c'est encore une fois un film comme La Merditude des choses qui confirme celle-ci.
Créé comme un Strip tease ( l'émission ), le film est presque monté comme un mockumentaire.
Dans la Merditude des Choses, on suit la vie du jeune Gunther avec sa famille assez originale. Élevé dans un entourage alcoolique, violent, machiste et outrancier, le Gunther adulte rédige un livre sur sa vie ( ou pas, le contenu n'est pas toujours spécifié ) auprès de cette famille. Il passe par une introspection et revoit son éducation.
Sachant qu'il va être papa, avec un enfant qu'il ne désire pas. Ceci étant lié à son passif et les difficultés avec son père et le reste de sa famille. Gunther serait un enfant qui aurait brûlé les étapes, devenant le portrait de ce qu'il avait l'air de parfois rejeter.
Il a répété les erreur, car cette atmosphère, ce semblant d'éducation l'a bloqué, ne lui a pas permis de s'y retrouver. C'est belle et bien la merditude des choses.
Le film évite pourtant le portrait critique d'un père tortionnaire et détestable, mais plutôt un personnage victime de sa condition, le père est un clown triste hanté par ses démons qui malgré ses faiblesse et ses défauts est devenu attachant.
J'aime ce film car il contient toute la sincérité d'un message juste et d'une certaine beauté, la fin est belle, avec ce
père qui apprend à faire du vélo à un enfant qu'il apprend à aimer au final, tout en essayant de lui apporter une stabilité, une vie qui lui sera favorable. Le vélo c'est cette vie, et l'enfant apprend à la maîtriser et à en tirer une certaine harmonie.
Avoir un enfant c'est facile, maintenant il faut savoir l'aimer....
Merci à Maeva-Wallace pour cette fabuleuse découverte !