J'ai envie de mettre "La merditude" en face de "Bienvenue chez les Chtis".
Deux visions bien différentes des petites gens.
Alors qu'un force le trait avec un humour lourdingue, l'autre nous propose une certaine vision de la vie.
Dure.
Frontale.
Mais humaine, qui laisse une place à l'espoir.
Au vu de son sujet, "La merditude" aurait pu être misérabiliste, mais le réalisateur s'en tient à une approche très factuelle, presque naturaliste.
La réalité amère du quotidien du clan Strobbe alterne avec de vrais moments (alcoolisés) de grâce.