Anatomie d'un "chut"
Si l'on retient bien une leçon en sortant du visionnage de La mère de tous les mensonges, c'est que le silence ne se définit pas forcément par la retenue craintive et que le mensonge ne se définit...
le 4 mars 2024
11 j'aime
2
Bon j'ai dormi pendant le film, pas à cause de lui puisque malgré tout, ce doc m'a marqué.
La réal, reconstitue en maison de poupée avec son père la rue de son enfance à Casablanca ou s'est déroulé un évènement marquant de la famille et de l'Histoire du Maroc: la répression des émeutes du pain au début des années 80 suite, réprimé dans le sang. Le pouvoir a imposé le silence sur le pays et la grand mère de Asmae El Moudir sur la famille. En réunissant les siens autour de cette reconstitution, elle essaie de briser le silence, l'omerta et d’interroger son histoire et celle du pays.
Un dispositif documentaire ouf et très beau en même temps, planté un décor miniature, refaire jouer les scènes et les faire observer par sa famille. Magnifique même si une scène en particulier sur la répression est un poil too much.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Docu, Cinéma 2024 et Les meilleurs films de 2024
Créée
le 14 mai 2024
Critique lue 5 fois
D'autres avis sur La Mère de tous les mensonges
Si l'on retient bien une leçon en sortant du visionnage de La mère de tous les mensonges, c'est que le silence ne se définit pas forcément par la retenue craintive et que le mensonge ne se définit...
le 4 mars 2024
11 j'aime
2
L’inventivité narrative à l’épreuve du silence imposé par les tenanciers de l’Histoire : le principe est vieux comme le monde, mais ne s’essouffle jamais, et semble actuellement prendre un nouvel...
le 5 mars 2024
6 j'aime
On en aura vu ces dernières années des documentaires de cette facture, c’est-à-dire formatés par la fiction, dont l’exemple le plus marquant était le film de Laura Poitras. En reconduisant le...
Par
le 3 mars 2024
5 j'aime
Du même critique
Manitas, baron narcotrafiquant cruel, violent, riche et méga puissant se sent femme. Il décide de changer de sexe et confie l'organisation de sa transition (qui sera en fait une disparition) à une...
Par
le 28 août 2024
2 j'aime
Aymeric (Karim Leklou) rencontre Florence (Laetitia Dosh) qui est enceinte d'un mec qui a déjà une famille. Aymeric va donc être le vrai père de Jim de sa naissance à ses 7 ans quand va réapparaitre...
Par
le 14 août 2024
2 j'aime
Ju et Nina sont deux punks, des vraies potos, qui vivent ensemble la rue et la route. Elles se font virer d'une sorte de ZAD et se retrouvent à tracer avant d’atterrir suite à une panne dans un...
Par
le 31 juil. 2024
2 j'aime