Frankenstein en Egypte
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The Mummy (1932) dispose d’une poignée de scènes mémorables, à l’instar du travelling circulaire qui ouvre le long métrage et le réveil de ladite momie, quittant son sarcophage pour retrouver sa bien-aimée. Trois points justifient également la réputation de cette œuvre imparfaite et bavarde : un scénario audacieux qui engage le monstre dans un processus d’humanisation au contact d’un amour qu’il s’efforce de faire renaître ; un exotisme certain apte à convier le spectateur américain des années 30 à s’évader loin de la Grande Dépression qui ronge son quotidien ; la prestation de Boris Karloff, figure iconique du genre, dont les maquillages et les costumes s’avèrent d’une qualité remarquable. Sa présence à l’écran réussit à demeurer spectrale, Karloff hantant les zones d’ombre, se tapissant dans l’obscurité et parlant anglais avec un accent à l’aspect ancestral.
La mise en scène de Karl Freund reste faible et n’incarne que peu la menace de la momie à l’écran : longueurs et répétitions s’installent sans apporter aux personnages de densité. Nous sommes loin de la virtuosité de The Invisible Man (James Whale), sorti un an plus tard.
Créée
le 21 mars 2021
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