Adaptation du roman "Escape to Witch Mountain" d'Alexander Key, publié en 1968 mais toujours inédit chez nous, La Montagne Ensorcelée est l'exemple typique de la production Disney des années 70, avec ses héros pré-ados, ses guest stars de luxe, ses effets spéciaux faciles et son scénario bon enfant.
Nous y suivons ici deux gamins aux pouvoirs surnaturels pourchassés par l'avocat d'un puissant millionnaire (Donald Pleasence) et pris d'affection par un vieux veuf gentil comme tout (Eddie Albert). S'en suit une folle course-poursuite à travers les routes américaines afin que nos deux jeunes héros, dont les pouvoirs se résument à faire bouger des objets et ouvrir des portes par la pensée, regagnent l'endroit où ils trouveront les réponses à leur amnésie : la Montagne Ensorcelée.
Outre de jeunes acteurs en herbe très attachants et un rythme assez soutenu, il faut admettre que la mise en scène de John Hough (réalisateur de La Maison des Damnés et futur fidèle opérateur chez Disney) a bien vieilli, les effets spéciaux restant rudimentaires et les scènes dites d'action n'étant pas très soignées. Reste du film une péripétie amusante mais pas mémorable, qui fera l'objet d'une suite, toujours par Hough, et de deux remakes.