En 1949, Powelle et Pressburger n'en ont pas encore fini avec la Seconde Guerre mondiale qui aura décidément été le grand sujet de la première partie, et même de l'entièreté de leur filmographie en commun. Pour une fois les auteurs nous raconte cependant une histoire se déroulant en Grande-Bretagne contrairement à leurs habitudes, ici nous suivons en particulier un spécialiste en explosif ayant un sérieux problème d'alcoolisme à régler en plus de deux soucis d'ordre plus professionnel puisque les allemands larguent des nouvelles sortes de bombes et que son patron voudrait vendre des canons défectueux à l'armée ! Le scénario réussit à tenir bon sur tous les fronts, de mener à bien les différents sujets en parallèle développés ce qui n'était pas gagné d'avance, beaucoup de justesse dans l'écriture sans doute un des meilleurs scripts de Pressburger. Quant à son collègue Powell, comme toujours il parvient à mettre en scène des moments formidables dont deux en particulier resteront dans les mémoires cinéphiliques, la scène d'obsession pour la bouteille de whisky très inspirée par le cauchemar à la Dali dans La Maison du Dr. Edwardes et puis le final sur la plage avec le déminage.