Lacombe Gélin
Film de 1954 issu d'un roman de Simenon avec une grande star de l'époque, Daniel Gélin himself. Simenon, couple 2 mondes qu'il connait bien, les bordels ("l'homme aux 10 000 femmes") et les méandres...
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le 11 oct. 2023
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Le film s'ouvre sur l'exécution par un peloton de soldats de Frank Friedmaier, qu'on nous présente comme un très sale type. Retour sur les semaines précédant ce passage par les armes.
Dans une pays non identifié, occupé par une armée qui n'est pas nommée mais qui est celle de l'Allemagne nazie, Frank Friedmaier multiplie les abjections. La raison invoquée -ou plutôt évoquée, parce que la réalisation de l'argentin Luis Saslavsky est très (trop) explicite- est que le jeune homme (Daniel Gélin, déjà trop âgé pour le rôle), né et grandi dans la fange à fait le choix de s'y vautrer plutôt que de s'en extirper.
D'après Simenon, ce mélo un peu surjoué n'est pas dépourvu de contingences psychologiques; il repose d'ailleurs essentiellement sur la personnalité de Friedmaier. La jolie métaphore de la neige salie en est l'introduction habile. En faisant le choix de placer son sujet dans un pays qui n'est pas la France -a priori- le roman de Simenon évite de faire du sujet un drame de l'Occupation, du marché noir, de la Collaboration et des mauvais français. Ce que décrit le film- malheureusement de façon généralement maladroite et balourde, à l'image du dénouement théâtral- c'est le mécanisme psychologique d'une jeune homme trop sensible pour supporter les misères du monde et qui se réfugie dans le cynisme et le crime.
La mise en scène de Saslavsky manque à cet égard de finesse, en rajoute dans l'explication de texte et pousse Gélin à en faire un peu trop dans le genre gamin mal élevé.
Créée
le 15 nov. 2024
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