La Nonne chante les louanges de l’autonomisation du champ horrifique au service d’une explosion aux oreilles de grincements sonores et aux yeux d’effets visuels franchement laids. Tout sonne faux ici, et les personnages aussi insipides que superficiels et la trame narrative qui semble sans cesse réécrite pour aboutir à un néant scénaristique stupéfiant. Si on ressort de marbre de La Nonne ce n’est nullement parce que le film a généré en nous une quelconque épouvante, simplement parce que nous avons assisté à la galvanisation marketing d’un cadavre usé par la médiocrité et l’argent qu’elle entend engranger. Il faut fuir La Nonne, effectivement.