SPOILER ALERT
D’un côté vous avez le scénario plutôt classique : un meurtre dans une petite ville américaine où les ragots se diffusent à la vitesse de la lumière, et le suivi du procès pour savoir si le personnage marginalisé et attachant est coupable ou non.
L’ensemble est jalonné par certains personnages clichés, le quarterback beau gosse mais con comme deux pieds par exemple.
D’un autre côté, vous avez ce vent de fraîcheur apportés par quelques twists et punchlines signés Olivia Newman/Delia Owens, ces paysages verdoyants qui envoûtent, une Daisy Edgard-Jones captivante qui incarne son personnage en profondeur. L’histoire est poignante pour peu qu’on accepte de rentrer dedans.
Pendant longtemps, le film se concentre sur l’histoire de la jeune et intrigante Kya, maltraitée puis abandonné. On cherche davantage à comprendre son histoire plutôt qu’à savoir si elle est coupable.
En ce sens, les 5 dernières minutes du film sont peut-être en trop et brouillent le message. Savoir qui a commis le meurtre apporte très peu au film. N’aurait-il donc pas été préférable de laisser le spectateur avec ses propres hypothèses ? Le plot twist en valait-il la peine ?
Bref, quelques éléments qui font descendre Là où chantent les écrevisses du statut de grand film au statut de très bon film.