Critique de La Peau par Eric BBYoda
Un constat brutal et déchirant sur l'Italie en guerre, avec quelques scènes-choc (de trop, peut-être ?) et une belle interprétation générale. [Ecrit en 1981]
Par
le 16 oct. 2018
2 j'aime
Sympa le film.
Pas mirobolant. Mais j'ai apprécié l'univers : c'est à la fois tragique et comique, les auteurs parviennent aisément à mêler les deux sans jamais en faire trop. Mon reproche, c'est qu'il n'y a pas vraiment d'objectif principal, du coup il n'y a pas non plus de structure au récit, on suit simplement les personnages principaux (qui heureusement vivent des conflits). C'est vivant, c'est agréable, ça va un peu dans tous les sens. Certaines situations son très bien trouvées, d'autres auraient pu être poussées plus loin. Les personnages sont assez bien composés, bien exploités.
La mise en scène est très sobre : la réalisatrice suit ses personnages au travers de cette fresque si je puis dire. Elle offre quelques rares plans séquences assez chouettes ( beaucoup de travellings latéraux). Les acteurs ont tous l'air à l'aise dans ce film, ça fait plaisir, et tous semblent investis ; ils apportent beaucoup à leurs personnages.
Bref, c'était un peu décousu à cause d'un manque de structure mais c'était quand même chouette à suivre.
Créée
le 11 déc. 2016
Critique lue 640 fois
1 j'aime
13 commentaires
D'autres avis sur La Peau
Un constat brutal et déchirant sur l'Italie en guerre, avec quelques scènes-choc (de trop, peut-être ?) et une belle interprétation générale. [Ecrit en 1981]
Par
le 16 oct. 2018
2 j'aime
Film où les choses étranges arrivent. Film de guerre avec des tendances mortuaires. Histoire de se sentir comme à la guerre peut-être.
Par
le 22 déc. 2023
1 j'aime
Sympa le film. Pas mirobolant. Mais j'ai apprécié l'univers : c'est à la fois tragique et comique, les auteurs parviennent aisément à mêler les deux sans jamais en faire trop. Mon reproche, c'est...
Par
le 11 déc. 2016
1 j'aime
13
Du même critique
Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...
Par
le 3 janv. 2016
122 j'aime
35
Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...
Par
le 22 févr. 2014
121 j'aime
45
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...
Par
le 16 janv. 2011
108 j'aime
55