Une mauvaise suite fauchée & insignifiante, à l’image du précédent opus

Cinq ans après La petite mort (2009), le réalisateur allemand Marcel Walz persiste et signe une suite dans la lignée du précédent opus. Un énième torture-porn où, comme avec le précédent, non seulement les acteurs sont mauvais, mais il en sera de même avec la mise en scène, entre l’image abjecte, l’absence d’un chef op qui connaisse son métier (on ne distingue rien, ce qui s’avère bien pratique pour camoufler les piètres makeup effects), sans oublier les habituels effets clipesques pour rendre l’ensemble légèrement plus dynamique et de pauvres plans en caméras subjectives.

Il ne suffit pas de rajouter du métal ou de l’électro en fond sonore et quelques effets au montage pour nous sortir de notre torpeur. Comme avec le précédent, on s’ennuie du début à la fin et ne comptez pas sur les pseudos scènes gores pour relever le niveau

On ne distingue rien, le résultat est cheap (avec des bruitages ringards de barbaque et de scalpels qui transpercent la peau). La séquence de l’électrocution s’avère être une infamie en termes de mise en scène, usant à outrance de tous les artifices dont le monteur avait en sa possession dans son logiciel de montage, non seulement c’est ridicule, mais en plus de cela, ça dessert la scène et la décrédibilise.

Le film sonne faut en continu et le réalisateur ne fera qu’empirer les choses en brisant le 4ème mur à bon nombre de reprises. Pour la petite anecdote, le réalisateur allemand Uwe Boll y fait une apparition grotesque (à l’image du film) se contentant d’acquiescer de la tête face à sa webcam.

La Petite Mort 2 (2014) est une suite fauchée à l’image du précédent opus : mauvaise et insignifiante. Le film devrait sans grand mal séduire les fans de gore qui ne chercheront rien d’autre qu’à en prendre plein les yeux sans trop réfléchir tant sur le fond que sur la forme.

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