Fassbinder en a dévoré des âmes
Shahbaz Noshir est un admirateur de Fassbinder, il n'est pas interdit d'avoir bon goût, et nous le fait savoir à travers ce court simple et puissant, à l'image du cinéma du réalisateur de "Tous les autres s'appellent Ali".
C'est justement autour de ce film que tourne ce court : Mulu incarne Ali au théâtre et se retrouve soudain confronté à ce qu'a connu Ali sous la caméra de Fassbinder.
Il est toujours agréable d'assister à une relecture d'un chef-d'œuvre, surtout quand elle est, comme ici, empreinte de modestie.
Émouvant, tant au niveau de la fiction proposée que de la démarche artistique.
NB : A ne pas confondre avec un autre court, "Quand la peur dévore l'âme", réalisé par Ozon.
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