Une perverse mélodie
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On me l’avait vendu comme un très bon film français avec Isabelle Huppert que j’aime bien; force est de constater que l’enthousiasme des uns, ne fait pas le bonheur des autres.
Haneke s’est clairement fait plaisir en se lançant dans un délire bien chelou, mi freudien , mi- oedipiens. Les personnages sont tordus dans un décors bien riche et bourgeois de passionnés de musique et de conservatoires. A cela contraste la perversion, le voyeurisme, l’obsession pour le sexe et la mutilation.
Il semble que le réalisateur a essayé ( sans trop se fouler hein) montrer quelque chose et parler de la « folie » dans ses phases les plus complexes, cachée, refrénée pendant des années qui explose et se dévoile suite à une rencontre inattendue éveillant le désir pervers sexuel d’Isabelle Huppert.
Seulement on ne comprend pas vraiment le comment du pourquoi et la mise en scène particulièrement et volontairement étrange. Rétrospectivement il est vrai que certaines scènes ou Isabelle Huppert torture psychologiquement ses élèves sont bien et tout à fait juste, de même que son basculement dans la folie, mais à part ça? Une perte de temps qui ne mène à rien sauf à vous « choquer »
C’est lent, ça traine, les gros plans inutiles sur le visage d’Isabelle Huppert ne semblent pas être plus utiles que les scènes de sexes sans queue ni tête ( non allez, j’arrête) . Alors on sent qu’il y a un message à faire passer sur la perversion, sur le sentiment amoureux et la fougue de la jeunesse. Il raconte aussi quand l’amour et la haine ne sont finalement qu’étroitement liées et leur conséquence. En cela j’imagine qu’on applaudira l’effort du thème proposé mais à mon gout jamais véritablement traité. Ça traine, ça s’attarde, çàa reste flou et dérangeant mais ça ne traite rien justement.
Dommage puisque le casting aurait vraiment permis de faire quelque chose de percutant et non profondément dérangeant, interminable et ennuyant.
Créée
le 5 nov. 2020
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