Une perverse mélodie
Erika, femme proche de la quarantaine, est l’archétype de la vieille fille bourgeoise qui s’effondre jours après jours. Professeur de piano, endimanchée de manière sobrement terne avec un long...
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le 26 janv. 2015
56 j'aime
3
Sur le fil du rasoir, dans l'entre deux de la perversion et d'une souffrance sans fond, Isabelle Huppert est magistrale dans le rôle d’Erika.
Le film s’inspire d’un roman de Elfriede Jelinek,: la rencontre d’une pianiste et d’un jeune étudiant, pianiste doué qui aboutit à une passion amoureuse. L’histoire prend une tournure perverse et plutôt tragique. Erika se livre à un jeu d’attirance-rejet où l’on voit apparaître son sadisme. Peu à peu se dévoile la vie cachée de la pianiste ( elle vit avec sa mère sur un mode fusionnel, sado masochiste quasi incestueux) Elle va déplacer sur son amoureux la relation sadomasochiste et de soumission qu'elle entretient avec sa mère , exigeant de lui une soumission totale. Elle va livrer par écrit la liste de ses exigences , c'est à dire les étapes de son fantasme. Le film décrit le processus tragique d'une relation perverse.
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Créée
le 10 août 2024
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