Étant fan de la saga de la planète des singes du roman de Pierre Boulle jusqu’à la récente trilogie c’est non sans une certaine impatience que j’attendais ce nouvel opus. Mais aussi une certaine réticence surtout avec la fin de la trilogie et ce troisième film , étant mon préféré de toute la série. Film qui m’avais fais vibrer jusqu’à son final magnifique qui clôturait parfaitement une trilogie qui reste à ce jour une de mes favorites.
C’est d’ailleurs sur ce final émouvant que s’ouvre ce film avant de nous propulser plusieurs des générations plus tard .
Nouvelle époque nouveaux protagonistes et nouveaux enjeux .
Le film s’ouvre à travers un visuel splendide. Beauté que l’on retrouve tout au long du film à travers ces différents paysages allant de plages en forêt pendant que l’on suit l’odyssée du héros Noa.
Mais le film ne se résume pas à une simple claque visuelle, loin de la.
Le scénario, plus sombre que ce que le début du film pourrait présager, est à la fois efficace et captivant avec de nouveaux personnages aux profils intéressants .
Au niveau des références, ici beaucoup envers le premier film de 68 que ce soit au niveau de certaines scènes ( dont une scène du film que l’on pourrait carrément désigner d’adaptation directe et que j’ai bien apprécié) et au niveau des décors ( par exemple certaines plages qui ne sont pas sans rappeler la scène finale du film de 68
Au niveau des thèmes abordés on peut en noter plusieurs : la perversion et détournement des idées et d’une figure a des fins personnelles ( avec les violences perpétrés au nom de Cesar ) la tyrannie ou encore la compassion l’enseignement et la religion. Musicalement un film bien ficelé avec des thèmes intéressants .
le film se hisse à la hauteur de la trilogie de César de par son histoire efficace et ses rebondissements,ses personnages attachants et intéressants et le rendu visuel magnifique.
Une attente qui valait bien la peine au final